Monde de miasmes Nadège Abadie
Un monde chloroformé par la chaleur, oscillant entre la douceur du foyer et l’aveuglement de l’incendie. Paris est silencieuse, la fièvre est collective.
Le téléphone et la radio continuent de tousser. Le temps n’existe plus. Tout est très proche et très loin, trop proche ou trop loin. Je ne sais plus. Il faut que je me décolle du téléphone. La correction automatique ne fonctionne plus : je t’embrasse monde de miasmes.
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