Un jour ordinaire, portraits Sophie Brändström
L’exercice de la résidence : la chance d’avoir le temps de mettre son regard sur pause. Arrivée à Corbeil-Essonnes sans a priori ni parti-pris, j’arpente la ville avec pour fil d’Ariane le petit bout discret d’une Nationale 7, jadis fredonnée dans toute la France et qui ne dit plus grand chose à personne. Je découvre ses 50 000 habitants dans des cités et zones pavillonnaires, des aires bétonnées et des jardins sauvages.